3 janvier 2007

Je le jure, sur le Coran


C'est demain que les nouveaux élus à la chambre des représentants des Etats-Unis seront officiellement assermentés, et parmi eux et pour une première fois dans l’histoire de ce pays un musulman fera son entrée comme représentant.
L’élection du démocrate Keith Ellison dans l’État du Minnesota n’a pas été sans créer un certain remous dans la classe politique américaine. En effet, ce dernier et ce dès son élection a fait savoir qu’il avait l’intention de prêter sermon sur le Coran.
Ainsi, le représentant républicain de la Virginie Virgil Goode a accusé Keith Ellison de miner «les valeurs et croyances traditionnelles des États-Unis» dans une missive envoyée à ses administrés.
La réponse du représentant démocrate est pour le moins brillante : Il a décidé de prêter sermon sur une copie du Coran qui a appartenue à un des pères fondateurs des Etats-Unis, Thomas Jefferson. Cette copie du Coran est l’un des rares ouvrages ayant survécu au feu ayant ravagé en 1851 la majorité de la collection de livres de Thomas Jefferson. Et heureux hasard, le directeur des livres rares et des collections spéciales de la bibliothèque du Congrès est originaire du district de Keith Ellison.

Via Washington Post.

Dans un autre registre, l'un des derniers actes de Donald Rumsfeld sera d'inaugurer un commandement central de l'US Army chargé de l'Afrique. Comme si ce pauvre continent n'était pas assez dans le trouble comme ça sans que l'admnistration bush ne lui accorde autant d'attention.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

lolll trop fort le nouvel élu...j'avais deja entendu cette histoire mais je croyais qu'elle s'était arrêté au refus.

Je crois que c'est plus honnête de sa part...jurer sur le livre en qui il croit devrait être vu positivement.

D'ailleurs le Canada pour le serment propose aux gens de ramner leur livre sacré s'ils le désirent.

Anyway, je crois que ce n'est pas le serment qui pose pb aux usa mais le gars lui même.

AbMoul a dit...

l'idée est effectivement ingénieuse et a su boucler le bec aux sermons des conservateurs. Mais cette stérile polémique annonce des jours difficiles pour le jeune élu