22 octobre 2008

Cambia, todo cambia !

Un post à la Loula (J'espère bien être encore avec Leaticia Casta dans 14 ans) mais comme je n'ai pas sa sensibilité et que surtout je me garde une petite gène (et que je n'ai pas écrit de poèmes d'amour depuis mes 14 ans), je mets juste la vidéo ci-dessous avec quelques versets du poème de Julio Numhauser interprété par la 'grande' Mercedes Sosa.



Pero no cambia mi amor
Por mas lejos que me encuentre
Ni el recuerdo ni el dolor
De mi tierra y de mi gente

Y lo que cambió ayer
Tendrá que cambiar mañana
Así como cambio yo
En esta tierra lejana.

20 octobre 2008

Colin Powell appuie Obama - La vidéo




Écoutez bien le bout qui commence vers les 4:30 min. Ça fait un moment que j'attendais qu'un politicien américain dise cela, il a fallu que ça soit un ancien militaire.


Update :


Voici la pierre tombale dont Colin Powell parle dans la vidéo ci-dessous et voici une traduction d'une partie de ses propos : «Y a-t-il quelque chose de mal à être musulman dans ce pays? La réponse est non. Ceci est l’Amérique. Y a-t-il quelque chose de mal à ce qu’un musulman ou une musulmane de sept ans croit pouvoir devenir président? Et pourtant, j’ai entendu des dirigeants de mon propre parti insinuer qu’il (Barack Obama) est un musulman et qu’il pourrait avoir des liens avec des terroristes. Cela ne devrait pas se passer en Amérique.»

Via le blog de Richard Hétu.

18 octobre 2008

Sarkozy veut réformer le capitalisme

Rien que ça ? Un coup parti, il pourrait pas se pencher sur d'autres problèmes et faire profiter l'humanité de son intelligence et sa grande sagesse. Il me semble qu'il devrait faire le ménage dans ses comptes en premier.

14 octobre 2008

A voté !

Le titre du billet dit tout, je pourrais rajouter toutefois que n'étant pas enregistré dans la circonscription où je réside, cela a pris une facture avec adresse et une pièce d'identité pour que je puisse exercer mon droit, le tout en même pas 3-4 minutes.
Là je me met en face de ma télé et je zappe entre CBC et RDI. Le seul regret que j'ai, c'est qu'il fait assez beau dehors pour aller faire un set ou deux.

4 octobre 2008

Un pays conditionné à se prosterner

Ainsi donc Erraji a été acquitté de toutes les accusations (lesquelles d’ailleurs ?) auxquelles il faisait face ; aussitôt ce malheureux épisode clos, on apprenait qu’un membre de la famille royale (qui paraît-il est une famille comme toutes les familles marocaines) tirait à bout portant sur un policier qui avait osé l’arrêter, descendait apparemment calmement de sa Lexus, traitait le policier d’insecte malsain et lui assénait un coup de pied (Ces détails sont là pour épater la galerie biensûr et ne sauraientt être sujets à discussion). Dans n’importe quel autre pays qui se respecte, les policiers appelés en renfort n’aurait fait qu’une bouchée du criminel qui aurait osé tirer sur un des leurs mais pas au Maroc : Les policiers ont pris sur eux de raccompagner le ‘Chrif’ (à ne pas confondre avec Shérif) et de lui trouver une excuse pour le sortir du mauvais pas où il se trouvait : Il était semble-t-il atteint de la maladie de Korsakoff et aux dernières nouvelles il se faisait soigner en Europe (Aux frais des contribuables marocains sûrement !).
Ce dernier épisode est symptomatique d’ailleurs d’une certaine mentalité marocaine (Il ne faut pas généraliser je sais mais étant marocain, j’ai le droit de décocher qq. flèches vers les miens comme les noirs ont droit d’utiliser le N word et pas les autres). Je m’explique : Les marocains ont été conditionnés à accepter qu’il y avait deux catégories de citoyens, la populace et ceux d’en-haut qui ont des connexions ou ont la chance d’être nés dans une ‘bonne’ famille. Ils l’ont si bien été qu’ils acceptent cet état de fait et intègrent dans leurs comportements des gestes et des coutumes pour perpétuer cela. Dans la vie de tous les jours, les marocains sont témoins de cela : Une voiture grille un feu rouge, le policier arrête le fautif, celui-ci n’a qu’à lui dire qu’il est de la famille de telle personne ou qu’elle est cette personne pour que le policier le salue et arrête les autres voitures pour qu’il puisse reprendre son chemin ; tout le monde (il est beau, il est gentil) fait la ligne dans une administration publique, il suffit qu’un personnage ‘important’ arrive pour que le directeur de l’administration lui-même sorte pour le servir et biensûr personne n’osera protester. It is the way it is comme on dirait. Tous les discours sur l’état de droit et la transition démocratique ne sont que poudre aux yeux ; au Maroc, il vaut mieux être du bon côté de la force ou fermer sa gueule et surtout accepter son sort.
L’épisode Erraji a révélé ou plutôt permis de constater que ce phénomène pouvait également être observé chez certains membres de la Blogoma qui ont été assez prompts à traiter Erraji de fautif et trouver surtout plein d’excuses superficielles pour justifier les actions du Makhzen(Blame the victim !). Ils ont été assez rapides également à vouloir imposer des balises directives et des lignes à ne pas franchir. Moul a disséqué cela dans un billet très bien structuré dont je retiens surtout le fait que certains blogueurs voudraient importer sur le net toutes les tares de la société marocaine et surtout l’état d’esprit que j’expliquais plus haut.
Au moins avec l’affaire Erraji, les positions et les intentions de la plupart des blogueurs sont maintenant claires.

2 octobre 2008

L’éditeur d’un roman sur Aïsha incendié

J'évoquais il n'y a pas si longtemps le branle-bas de combat de certains 'musulmans' contre la prochaine publication d'un roman sur Aïsha. L'histoire apparament n'en était qu'à son début : 'La résidence de l’éditeur de “The Jewel of Medina”, Martin Rynja, a été incendiée dans la nuit de vendredi à samedi.'
Mali Ilse Paquin (par qui j'apprends cette nouvelle) soulève un point intéressant : 'Je n’aime pas me prononcer sur un livre que je n’ai pas lu mais si l’oeuvre a des qualités indéniables, pourquoi pas? Toutefois, le fait que la romancière soit une Américaine non musulmane m’interpelle. Imaginez le tollé si l’auteur du Da Vinci Code s’était nommé Mohammed Bashir au lieu de Dan Brown. Quand on s’appelle Sherry Jones et qu’on écrit un roman sur le prophète de l’islam, on s’expose à des accusations de provocation.'