18 janvier 2007

Sad news


Triste journée que celle où le petit-fils d'un des signataires de la déclaration d'indépendance du Maroc se voit forcé à l'exil. Je me joins à ce que certains amis de la blogosphère ont écrit et . Et je voudrais exprimer mon désarroi devant la tangente qu'a pris le pouvoir marocain quant à la liberté de la Presse. Ainsi, aprés les épisodes de TelQuel, le procès à Nichane, voilà un autre pilier de la 'presse libre' qui est à genoux.
Il y a un an j'écrivais : 'Enfin, au niveau marocain, la mascarade du 'procès' de TelQuel me désespére de voir un jour le 'Tiers-Monde' remonter la pente. Entre les 'macro-nouvelles' que nous livrent les organes de presse et les 'micro-nouvelles' que j'obtiens des personnes vivants encore au Maroc, il n'y a pas de quoi pavoiser ni même d'ésperer un changement quelconque survenir de sitôt.' Le constat n'a pas vraiment changé depuis.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Je suis bouche bée surtout que c mon journal préféré...

Dommage que le Maroc n'a pas encore compris qu'il n'avancera point sans des composantes aussi importantes que Aboubakr Jamai...même si elles nagent à contre courant...sourtout celles qui nagent à contre courant...

Ps. Le journal hebdo et Aboubakr Jamai avait deja refusé dans un premier temps que le Prince Moulay Hicham paie cette somme (Le prince rouge s'est proposé de le faire) puis dans un second temps les aides des différents personalités marocaines qui voulaient aider le journal à payer sa dette. Le journal justifiait ces refus par son souci d'indépendance absolu.

Combien de personnes (de journalistes) aujourd'hui refuserait de se vendre pour 413 275 dollars canadiens ?

Anonyme a dit...

Erratum :
dans ma dernière phrase il manque des guillements :

Combien de personnes (de journalistes) aujourd'hui refuseraient de 'se vendre' pour 413 275 dollars canadiens ?

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Il est clair que le prince rouge n'avait pas le but de demander quoique ce soit en retour.

Pour les personalités ben...j'en sais rien...

De toute manière ce n'etait pas une demande directe de sousmission (à travers le réglement de la dette)...cependant le Journal ne voulait meme pas laisser un brin de doute sur la question.

Anonyme a dit...

Ce que tu écris, slix, souligne la grandeur de Jamaï. Quelle perte pour le Maroc!