29 mars 2007

Femme = 0.5*Homme



Ce matin en parcourant Cyberpresse, j'avais eu l'idée de bloguer sur le fait que les iraniens ont décidé de profiter du fait que parmi les soldats britanniques qu'ils ont fait prisonniers, il y avait une femme.

C'est ainsi qu'ils la mettent au devant de la scène et lui ont font faire un show devant caméra digne des plus mauvais films de guerre américains. On démontre comme ça que la place d'une femme est au foyer et non à jouer aux petits soldats avec les hommes.

Ce qui avait attiré mon attention, c'est le fait qu'ils lui ont mis un voile sur la tête. Je me demandais alors est ce que c'était pour faire chier les anglais ou tout simplement dans un souci d'uniformisation ? Ou encore que les iraniens ne pouvaient envisager une femme sans voile ?


Mais voilà que je tombe sur cet entrefilet où on apprends :



Je ne sais quoi écrire : Que l'on donne un prix à la vie d'un homme est déjà perturbant (On peut discuter de la validité d'un tel comportement mais au moins ça a l'avantage de mettre tous les hommes à égalité), mais que le prix de la vie d'une femme soit égale à la moitié de ce dernier est désolant. Et ça en dit long sur le système en cours en Iran.

9 commentaires:

Anonyme a dit...

Je crois qu'on a preté ce système du Qur'an même. Cette idée d'un prix du sang, on le trouve dans le Qur'an....

"...350 millions de rials pour la nouvelle année iranienne, qui a commencé le 21 mars, contre 260 millions de rials l'année précédente..."

C'est drôle n'est-ce pas? On suit la croissance économique....

Anonyme a dit...

je voudrais bien intervenir
mais je ne sais pas où tu veux en venir avec de tel sujet

Anonyme a dit...

Essayer de comprendre la connerie humaine.
Lâche toi si t,as qq chose sur le coeur !

Anonyme a dit...

Ce que j’ai sur le cœur, c’est de l’amour, et il est strictement réservé à mon entourage intime
Sérieusement, ton billet me rappelle le vrai faux débat lancé par certains pseudos intellectuels français depuis 1995, dans le seul objectif est d’accabler la religion musulmane en pointant du doigt le voile (la soumission) et l’héritage (l’injustice)
Il faut juste rappeler que si la femme hérite d’un demi part c’est que l’autre moitié est compensé par la notion du dot : un bien que seule la femme bénéficie le droit.
Ceci n’est qu’une argumentation économique dans la loi religieuse, çà n’a rien à voir avec la vision ou l’idéologie, je précise qu’en parlant ainsi on se place dans le contexte musulman tel qu’il a été conçu auparavant. Les temps ont changé bien sur, et la société musulmane a changé, par contre la pensée musulmane est resté figé d’où ces problématiques.
En revanche, je ne perçois pas ton billet comme connerie humaine, cela dépend du repère où on se place.
Si c’est le visage de l’anglaise voilée qui dérange, on dira que c’est une représentation esthétique de l’image dans un journal télévisé et puis chacun est libre de montrer ce qu’il veut

AbMoul a dit...

Heureuse qu'elle ne soit tombée entre les mains des américains (ou ses compéres anglais). C'aurait été le bandeau-pour les plus heureux(se)-, petit viol pour la route, un peu d'electricité dans les parties intimes, cap sur Abu Ghrib ou Guantanamo et pour finir, si elle est vénarde et coopérative, un tribunal militaire spécial. Alors, pour des soldats britanniques capturés si loin de chez eux où ils n'ont strictement rien à faire, je trouve qu'ils sont plutôt bien traités.
Quand à l'affaire de la Diya, je te rejoins sur sa totale abération..

Anonyme a dit...

Reda,

Tu vois (je te tutoie) le problème avec ce que tu dis, c'est qu'en Iran cette horreur, qui fait d'une femme une espece de sous Homme est institutionnalisée.

Au Maroc, malgré l'institutionnalisation de l'égalité femmes-hommes, l'horreur iranienne prévaut dans les esprits, chez une majorité d'hommes mais aussi encore chez de nombreuses femmes, qui s'estiment inférieures à l'homme.

Reda a dit...

Tout est relatif. Cela dit, on peut toujours essayer d'argumenter ou faire semblant qu'on se situe dans un réferentiel plus 'noble' que celui du voisin.

Maintenant, 'les temps ont changé bien sur, et la société musulmane a changé, par contre la pensée musulmane est resté figé d’où ces problématiques'.
À partir de ce constat, on peut soit essayer de changer les choses en y allant mollo, en faisant attention à la sensibilité de tout un chacun pour ne pas le froiser et qu'il ne se réfugie dans sa coquille et qu'il se cramponne à l'état où il est.
Ou encore, on peut 'mettre le doigt sur le bobo' et le stigmatiser systématiquement ou du moins en parler haut et fort. Chacun son penchant et 'puis chacun est libre de montrer [écrire]/[penser] ce qu’il veut'.

Merci Moul de remettre les choses en perspective, on oublie parfois de remettre les choses en perspective et de voir comment l'autre aurait agi.

@Amina : Cette idée que la femme est inférieure à l'homme est répandue dans certaines sociétés mais elle n'est pas immuable. Des exemples (Québec) de sociétés où la femme n'avait pas droit de parole il n'y a pas si longtemps et où présentement elle dépasse l'homme en droits montrent que ce n'est pas une tâche impossible à faire.

Anonyme a dit...

Il n’existe pas de référentiel ‘noble’ ni absolu
Ce que tu tentes d’appeler sensibilité, certains l’appellent principe, identité etc..
Et en aucun cas, on ne peut imposer à une société ou une identité, des concepts ‘venus d’ailleurs’ sous prétexte de modernisme, laïcité, démocratie…
Le problématique dont je fais référence vient de cette fermeture d’esprit des deux antagonistes.
Et comme tu l’as si bien dit chacun est libre d’écrire ou de penser ou même se taire.

Anonyme a dit...

Et même passer son chemin.