Les présidentielles françaises sont terminées, le miracle tant attendu n’a pas eu lieu, c’est Nicolas Sarkozy qui l’a remporté comme tous les sondages le démontraient depuis le début janvier.
Dimanche en regardant le couronnement de Sarkozy, en suivant son déplacement de son QG vers le théâtre où il devait donner son discours de victoire et en voyant ces milliers de gens massés pour l’acclamer, cela m’a rappelé les déplacements du Roi du Maroc. Les français ont peut-être choisi de vivre dans une république mais traitent leurs présidents comme des rois. Et avec un Sarkozy dont on dit qu’il est autoritaire, imbu de lui-même… le culte de la personne ne fera que s’accentuer.
Cette élection a été aussi le théâtre d’un schisme entre les pro-sarkozy et les autres. Ces autres-que je n’oserai qualifier de pro-Royal car c’est plus la haine de Sarkozy qui les fait agir-ont sorti l’artillerie lourde dés le début de ces élections en qualifiant Sarkozy de fou, d’autoritaire, de raciste… Ceci me fait penser que soit ces derniers sont vraiment perspicaces ou que les pro-Sarkozy sont vraiment cons. L’avenir nous dira lesquels sont quoi !
Sarkozy président c’est aussi un français d’origine hongroise à la tête de l’état, on serait porté à croire que les français sont accusés à tort de racisme et de xénophobie si ce n’était que Sarkozy est le chantre de la nation, de l’identité nationale, de la fierté et de la non repentance (Le colonialisme ne saurait donner lieu à aucun regret). Au fait, il lave plus blanc que blanc (Lepen en sait quelque chose, lui qui n’a pas dépassé les 12% au premier tour).
Le premier discours de Sarkozy après sa victoire avait pour mots-clé : Autorité, respect, morale, travail, mérite, nation, identité nationale, fierté, non repentance. Voilà ce à quoi respectivement ces mots me font penser à leur lecture : Armée, aînés, danger, pourquoi faire, n’importe quoi (comment savoir que qq. a plus de mérite que qq. d’autre, parce qu’il travaille plus ?), Hitler, racisme, arrogance, non reconnaissance de ses erreurs.
À part la notion de respect, tous les autres termes me rebutent, je n’irais pas jusqu’à crier au meurtre mais ça me fait comprendre le mécanisme qui a rendu certaines personnes allergiques à Sarkozy.
Enfin, la perdante de ces élections Ségolène Royal ne m’a pas convaincu de quoi que ce soit, elle a un manque flagrant de charisme et si Sarkozy fait peur à certains avec son trop plein de confiance en soi, Royal n’induit pas la moindre confiance ni l’assurance d’être à la hauteur de la fonction.
Rendez-vous dans quelques mois ou quelques années pour voir qui avait raison de s’exciter et qui aurait dû s’exciter.