En apprenant la nouvelle tragique de la mort de 55 personnes dans l'incendie d'une usine de matelas à Casablanca, j'ai tout de suite pensé à cette usine de Montréal ravagée par le feu en mars et où entre 15 et 25 personnes travaillaient et ont toutes rapidement été évacuées sains et sauves.
La différence réside sûrement dans le fait que les fenêtres de l'usine marocaine étaient protégées par des clôtures en fer forgé et qu'il n'y avait pas assez d'issues de secours.
Une marocaine écrivait hier que 'là où s'arrête l'entretien / la maintenance commence le Tiers-Monde'. Je rajouterai que là où la vie humaine ne vaut rien commence le Tiers-Monde.
2 commentaires:
Tu sais un quart d'heure après que j'ai posté mon billet, agharass m'a envoyé un SMS pour m'apprendre la triste nouvelle.
Ca fait mal au coeur. Toutes mes pensées aux familles des victimes.
Je suis tout à fait d'accord avec toi quand tu rajoutes "là où les vies humaines ne valent rien, commence le tiers monde".
Hors billet :
J'ai oublié de te dire que ces derniers jours j'ai pensé à la citation que tu as dans ton blog de Friedrich Nietzsche "Qui ne sait pas mettre ses idées à la glace ne doit pas s'engager dans la chaleur de la discussion".
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