« C'est tout ce que je possède. Avec [ces sacs de kif], j'achète des graines, du blé, de l'huile, du savon, les cahiers d'école, je paie l'électricité, j'achète à manger. Je soigne mes enfants. Si le roi nous dit d'arrêter, on le fera sur place. Je mangerais de la terre plutôt que de défier l'ordre de mon roi. »
Pensées, réflexions et opinions sur l'actualité politique, sociale et économique ainsi que des billets plus personnels.
28 juillet 2010
La relation du marocain à la chose politique
La déclaration qui suit est d'un agriculteur marocain qui cultive du kif et elle met en valeur tout ce que j'abhorre chez le marocain moyen quant à sa relation à la chose politique. Elle me rappelle d'ailleurs une déclaration de Driss Basri, questionné alors sur les années de plomb, il avait répondu : 'Je ne suis que le serviteur de Sa Majesté'.
« C'est tout ce que je possède. Avec [ces sacs de kif], j'achète des graines, du blé, de l'huile, du savon, les cahiers d'école, je paie l'électricité, j'achète à manger. Je soigne mes enfants. Si le roi nous dit d'arrêter, on le fera sur place. Je mangerais de la terre plutôt que de défier l'ordre de mon roi. »
« C'est tout ce que je possède. Avec [ces sacs de kif], j'achète des graines, du blé, de l'huile, du savon, les cahiers d'école, je paie l'électricité, j'achète à manger. Je soigne mes enfants. Si le roi nous dit d'arrêter, on le fera sur place. Je mangerais de la terre plutôt que de défier l'ordre de mon roi. »
2 juillet 2010
La diplomatie pastilla
Encore une preuve, s'il y a des nihilistes qui doutent encore, de l'efficacité et grandeur de la diplomatie marocaine :
''[...]La deuxième fois, c’est quand nous avions demandé une entrevue au roi du Maroc Mohamed VI pour la centième émission d’Infoman. La demande d’entrevue avait été bien sûr refusée, mais l’ambassadeur du Maroc à Ottawa nous avait par la suite invité à une réception des amis du Maroc.
J’ai reçu l’invitation deux ans de suite, j’y suis allé deux fois manger de la bouffe incroyable et puis… plus rien. Je n’y suis plus invité. Dommage… J’aimais bien la diplomatie marocaine! [...]
''[...]La deuxième fois, c’est quand nous avions demandé une entrevue au roi du Maroc Mohamed VI pour la centième émission d’Infoman. La demande d’entrevue avait été bien sûr refusée, mais l’ambassadeur du Maroc à Ottawa nous avait par la suite invité à une réception des amis du Maroc.
J’ai reçu l’invitation deux ans de suite, j’y suis allé deux fois manger de la bouffe incroyable et puis… plus rien. Je n’y suis plus invité. Dommage… J’aimais bien la diplomatie marocaine! [...]
1 juillet 2010
''C'est la vie.''
'À vrai dire, je suis encore perplexe. Pour quelles raisons ai-je dû subir ce 'blues' du coureur ? Quels en sont les tenants et les aboutissants ? Et pour quelles raisons ce 'blues' s'est-il aujourd'hui allégé ? Est-il presque sur le point de disparaître ? Je suis toujours incapable d'en donner une explication. Je dirai juste : ''C'est la vie.'' Il est possible que nous devions l'accepter telle quelle, sans en connaître toutes les raisons mystérieuses. Comme les impôts, le flux et le reflux des marées, la mort de John Lennon, les erreurs d'arbitrage lors de la Coupe du monde de football.'
Haruki Murakami, Autoportrait de l'auteur en coureur de fond
Haruki Murakami, Autoportrait de l'auteur en coureur de fond
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