25 juillet 2007

On prend les mêmes et on recommence !

Plus ça change, plus c’est pareil. On n’en finit plus de décrier les dérives du régime marocain : Atteinte à la liberté de la presse (Nichan, Tel Quel…), condamnation de prisonniers d’opinion, censure (GoogleEarth, Youtube…) …
Le danger c’est de se laisser faire et de s’habituer à ces exactions qui risquent de devenir la norme. Il faut rester vigilant et continuer à pointer du doigt les mauvais coups.

Ainsi, Le parquet marocain a décidé mardi d'écrouer un journaliste d'al Watan al An et d'accorder la liberté provisoire au directeur de l'hebdomadaire, après la publication de "documents confidentiels des services de renseignement".
Il est ainsi reproché à ces deux journalistes d’avoir publié des informations contenues dans des documents classés secret défense.

Dans un pays normalement ‘constitué’, une enquête aurait pu être ouverte pour déterminer la provenance de la fuite qui a permis à des journalistes de mettre la main sur de tels documents mais on n’aurait en aucun cas commencé par les emprisonner.
Le Maroc est parait-il dans un processus de démocratisation, qu’est ce qu’il en serait si on était encore dans les années de plomb ?

Update : Pour des détails plus juridiques, faites un tour sur le blog de maître Kafka qui y va d'un excellent post.

D'ailleurs à sa lecture, je me rends compte que ce dossier n'est pas aussi simple que je le pensais. Mea Culpa. Ceci dit, on ne devrait pas permettre alors à n'importe qui de se constituer journaliste ou plutôt les journalistes devraient se doter d'un réel code de la presse.



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