31 décembre 2008

Matraque, fusil ou missiles ?

Ainsi donc un prince (Edward de son nom) est sous le coup d’une enquête en Grande-Bretagne pour avoir supposément battu un chien. Sous d’autres cieux ce ne sont pas des chiens qui reçoivent des coups de matraques mais plutôt des diplômés chômeurs. Sous d’autres cieux également, les princes peuvent tirer et insulter un policier en faction sans être dérangés par une quelconque enquête ou tracas judiciaire. Ceci dit, comme tout est relatif, il vaut mieux recevoir un coup de matraque ou même un coup de fusil que d’être bombardé par des missiles. Bonne année pareil !


























30 décembre 2008

Disgusting!

Je n'ai pas d'autres mots pour définir l'initiative de l'armée israélienne de diffuser sur Youtube des vidéos des raids aériens et des autres attaques qu'elle mène contre la bande de Gaza.
La nouvelle est détaillée ici.

Citation du jour

"Que veut-on dire par une réplique «proportionnelle»? Israël n'a-t-il pas le droit d'user de la puissance de feu nécessaire pour étouffer la menace? La proportionnalité de représailles armées ne peut être jugée par une comparaison du nombre de victimes. Il faut plutôt se demander si la riposte est justifiée, si elle vise des cibles militaires et si tout est fait pour épargner la population civile. Dans le cas présent, la réponse aux trois questions nous paraît positive."

André Pratte, éditorialiste à LaPresse.

28 décembre 2008

Citations du jour

«Un million et demi d’êtres humains, la plupart d’entre eux des réfugiés abattus et désespérés, vivent comme dans une prison géante, terrain fertile à un nouveau cycle de violences sanglantes. Le fait que le Hamas puisse être allé trop loin avec ses roquettes n’est pas une justification à la politique israélienne des dernières décennies, pour laquelle l’État hébreu mérite une chaussure irakienne au visage.»

Analyse de Yossi Sarid de Haaretz.
Via (et traduction de) Richard Hétu.

«Nous attendons de la communauté internationale qu'elle soutienne notre opération qui vise à changer la situation sur le terrain et ramener le calme [...]»

Tzipi Livni, ministre israélienne des Affaires étrangères.